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A Gallway, une impression d'avoir quitté l'Irlande. C'est la ville des étrangers, depuis des siècles. Internationale, une série de rues piétonnes où se mélangent toutes les nationalités, avec de la musique et des spectacles de rue en permanence, une intense densité culturelle, une bonne université, des bibliothèques intéressantes.

Avec une amie brésilienne, nous faisons des spectacles de rue, mélangeant "gaita" et chaînes enflammées. Ce duo est intéressant, alliant le son et le visuel, les cercles enflammés créés par Clara attirent l'oeil et hypnotisent, alors que le son de la cornemuse fascine...

Mais après un peu plus de deux semaines de musique et de bibliothèque, je réalise que le temps m'est compté. Si je veux voir un peu plus de l'Irlande, il me faut bouger, et vite. Aussi je fais mes adieux à l'"Arch View Hostel" où j'ai logé tout ce temps, un vortex phénoménal où se mélangent toutes les nations du monde occidental, des jeunes représentants pour la plupart, tous partageant un certain nombre d'idéaux et de pensées communes, partageant des dortoirs, des sanitaires et une cuisine commune.

Cette vie communautaire se déroule bien, de manière surprenante, vu le nombre de personnes à vivre entassés les uns sur les autres. La cuisine se fait souvent en groupe, réunissant des grandes tablées, enchaînant sur de longues discussions ou des sorties communes.

A Killarney, une soirée en ville et, le lendemain matin, départ pour les gorges de Dunloe, coin magnifique entre deux montagnes, la rivière au milieu. Grimpant petit a petit, le chemin mène à une spendide ouverture sur deux vallées, avec des rivières formant de petits lacs, le Killarney National Park. Une nuit dans un "Youth Hostel" de la Black Valley et retour à pied à travers les sentiers de la réserve. Un cerf me suit pendant un moment, apparaissant à plusieurs reprises au détour du chemin, magnifique créature...

Puis, bus pour Cork, où je retrouve Eoin, rencontré à Ballycastle. Sa famille est des plus sympathiques et j'ai la chance de pouvoir loger et souper chez eux. Quelques jours de recherche en bibliothèque, puis remontée vers Dublin pour entamer le voyage de retour...

A bientôt,
François